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magnifiquement écrit et conservé
Par Anonyme, le 26.06.2019
bonsoir kristin
y aurait-il un problème je n'ai plus de réponse à mes commentaires
Par odot, le 11.10.2016
bonsoir eve-yeshe, c'est vrai que certains de ses romans sont franchement mauvais, et même parfois des romans
Par edenlalu, le 12.01.2016
bonsoir sylvie, oui, certains romans de fitzek sont gores, d'autres très réussis (notamment ses romans plutôt
Par edenlalu, le 12.01.2016
je n'ai jamais lu l'auteur, mais cela ne me donne pas trop envie...
Par Eve-Yeshe, le 12.01.2016
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Date de création : 31.05.2010
Dernière mise à jour :
08.02.2016
426 articles
Stephen KING : Mr. Mercedes – 7-/10
OK, ce roman n’est pas un Stephen King comme on s’y attend, mais un thriller plutôt classique. Aucun élément surnaturel, aucun élément « horreur », simplement un « vieux flic » qui traque un tueur fou.
Pourtant, si on oublie qui est l’auteur – et je dois dire que je l’ai vraiment oublié en lisant, le style est particulièrement passe-partout que je n’avais à aucun moment la sensation de lire un King – mais qu’on imagine que ce livre est écrit par John Dublin (c’est un nom que je viens d’inventer, si à tout hasard il existe, je m’en excuse), on le lit avec un plaisir réel, on passe un bon moment, puisqu’il est bien construit, classique dans la structure, le suspense se monte comme il se doit et l’affrontement final est comme on s’y attend, avec suffisamment d’éléments propres à ce roman qui lui donnent de la vie et qui lui permettent de laisser sa propre empreinte même si elle n’est pas profonde.
Mais commençons par l’intrigue :
Une grosse foule se presse devant un grand centre où se prépare une foire à l’emploi, des gens venus de loin qui espèrent pouvoir y décrocher ce qui est devenu tellement rare en ces temps de crise, un emploi.
Alors que la foule se densifie, que ceux qui sont venus la veille se réveillent doucement, un grondement de moteur se fait entendre – et une grosse Mercedes grise fonce sur la foule agglutinée devant les portes encore closes, écrasant sur son chemin les personnes, les blessant gravement, tuant avec délectation les inconnus sur son passage.
Le tueur s’échappe. Il ne sera jamais trouvé.
Le dossier reste en suspens et lorsque l’inspecteur chargé du dossier prend sa retraite, il ne cesse d’y penser.
D’ailleurs, l’inspecteur Hodges n’est pas un retraité heureux, il est de ceux qui ne trouvent plus aucun sens à leur vie, passant le plus clair de son temps devant les téléréalités sans aucun sens.
Lorsqu’un jour il reçoit un courrier du « tueur à la Mercedes », cela le tire de sa léthargie suicidaire.
Un contact, le tueur veut le pousser au suicide, cela semble évident, mais ce contact lui permettra peut-être de le coincer, enfin.
L’inspecteur Hodges se met en quête de nouveaux éléments - et un simple changement de regard sur l’un des aspects de l’enquête lui permet d’ouvrir une fenêtre, une fenêtre qui pourra le conduire au tueur …
Celui-ci, conscient de sa folie, surveille de très près l’inspecteur Hodges et son entourage, se préparant à tuer dans l’entourage de l’ancien flic avant de partir en beauté, dans un coup d’éclat meurtrier …
La particularité de ce roman ?
Il n’y en a pas vraiment.
Nous trouvons les personnages habituels, l’inspecteur à la retraite qui va s’associer avec un jeune geek et une femme un peu différente pour suivre la piste laissée par le tueur insaisissable, tandis que ce dernier les surveille, devient de plus en plus fragile mentalement, jusqu’à commettre des actes irréparables en préparant le grand affrontement final qui ne peut manquer dans un tel roman.
Rien d’excentrique, donc. Et pourtant, la recette fonctionne étonnamment bien.
En lisant j’ai dû me rappeler plusieurs fois que c’était bien un King ; l’auteur est complètement entré dans la peau d’un écrivain de romans de suspense classiques, il s’y trouve bien et on a dû mal à reconnaître sa griffe.
Et c’est probablement tant mieux, du coup « Mr. Mercedes » est un excellent thriller pour quelques jours à la plage.
Les personnages sont assez crédibles malgré leurs côtés particuliers. L’inspecteur Hodges est décrit sans entrer vraiment dans les profondeurs de son âme, juste assez pour accrocher et le prendre en sympathie. Son partenaire, le jeune Jérôme, on ne le voit toujours qu’en marge, on le rencontre comme le voisin surdoué qu’il est, le black qui brille dans un monde de blancs qu’il pourra peut-être un jour conquérir, mais qui pour l’instant est simplement le garçon de 17 ans qui tond la pelouse de son voisin et répare son ordinateur quand cela est nécessaire. Il est crédible et aucunement mis inutilement en avant.
Les personnages féminins sont un peu moins élaborés, du moins nuancés. La première est Janey, elle est un peu trop lisse, mais cela n’a pas trop d’importance puisqu’elle et là pour faire avancer l’affaire et accompagner l’inspecteur Hodges, puis il y a sa cousine Holly, qui souffre de problèmes psychiatriques. Cette dernière est à la limite du crédible, personnellement j’aurais préféré si elle avait été plus « standard ». Il était inutile d’en faire une femme aussi différente et fragile. Mais bon.
Ceci étant dit sur les caractères du livre, l’histoire est déroulée avec une assurance très agréable, on sent que l’auteur sait exactement où il veut en venir. Il n’y a pas d’élément de surprise, ce qui aurait relevé un peu plus le livre, mais j’admets que j’ai pris grand plaisir à le lire malgré l’absence de particularité aucune.
En résumé je reste donc sur mon premier avis, vous l’aurez compris : il s’agit d’un livre suspense classique réussi.
Rien de surprenant, mais très plaisant et sans véritable fausse note.
Un peu trop lisse peut-être mais une lecture agréable et fluide. A lire l’été à la plage ou le soir sur son canapé.
Peter JAMES – Comme une tombe : 7+/10
Un très joli thriller, basé sur une idée à l’origine simpliste :
Michael Harrison va se marier dans une semaine, et ses amis lui ont préparé un enterrement de vie de garçon de premier ordre !
Comme Michael leur a joué de sacrés tours par le passé à la même occasion, ils ont décidé de l’enterrer véritablement, avec une bouteille de whisky et un magazine porno !
Seulement, juste après l’avoir enterré dans un endroit isolé, ils ont un accident mortel … et personne ne sait donc où il est …
Michael reste introuvable dans sa tombe, dans laquelle l’eau commence à s’infiltrer. Son seul lien avec l’extérieur est un walkie-talkie manipulé dont le « jumeau » est trouvé par un simple d’esprit qui ne comprend pas l’urgence de la situation.
Sa fiancée commence à s’inquiéter rapidement, mais certainement bien moins que Michael lui-même qui ne comprend pas pourquoi ses amis ne reviennent pas!
La police croit d’abord à une blague et de précieux jours passent avant que les recherches sont véritablement lancées.
Mais ce n’est pas tout …
Cette simple blague qui a mal tourné mettra rapidement à jour le meilleur et le pire au sein de l’entourage de Michael. Ce qui conduit à des rebondissements inattendus.
« Comme une tombe » est un roman simple mais efficace
Sans être l’un des meilleurs thrillers que j’ai pu lire, c’est un roman suspense idéal pour les vacances, on suit avec facilité l’intrigue, pas d’histoires parallèles qui pourraient contraindre nos cellules grises à des acrobaties inutiles, et pourtant les surprises ne manquent pas. Le nombre de caractères est limité, ce qui simplifie encore la lecture.
C’est simple et efficace, sans temps mort. Il y a une histoire, quelques personnages, une situation d’urgence, on suit l’intrigue avec aisance jusqu’au dénouement. Et tout au long des quelques 530 pages le roman demeure prenant voire même surprenant.
J’ai toutefois une petite observation à faire sur …. (*suspense, roulement de tambour*) … la traduction. C’est l’exemple type d’un roman traduit par quelqu’un qui a le cœur et l’âme d’un traducteur - mais qui manque de technique. J’ai trouvé sa traduction bien, on n’a pas la sensation de lire une traduction, Raphaëlle Dedourge a trouvé la bonne ambiance – mais on y trouve des erreurs à s’arracher les cheveux. Un seul exemple et vous comprendrez : dans l’édition « Pocket » (voir image d’illustration), page 24, nous lisons qu’il a joué avec lui « une paire de fois » …. Dans ma tête, j’y lis immédiatement la VO, à savoir « a couple of times ». Qui ne se traduit PAS littéralement par « une paire » de fois mais par quelque expression du type « quelques fois » ou « parfois », voire même « deux fois ».
Et pourtant cela n’était pas gênant ! L’ensemble est fluide et agréable à lire. Avec mon grand cœur j’ai donc pardonné et pris plaisir à lire ce petit roman qui m’a bien détendue.
P.J. LAMBERT – La Route d’émeraude : 6+/10
Et voilà que je vais, encore une fois, à contre-courant des avis majoritaires, ou plutôt que je vais moins vite.
Oui, j’ai apprécié ce livre, mais non, je n’ai pas été enthousiasmée, et non, je ne trouve pas l’écriture de l’auteur « subtile » (en réponse au commentaire de parismatch.com figurant sur le dos du roman : « l’écriture de P.J. Lambert est si subtile que le suspens se dénoue là où l’on s’y attend le moins »).
J’en suis très étonnée, puisque j’avais rencontré l’auteur au festival du livre de Nice cette année, et il est franchement non seulement sympathique, mais également intelligent et plein d’humour, avec cette étincelle dans le regard qui nous fait tout naturellement sourire. Je m’attendais donc certainement à plus.
Mais venons-en au livre :
L’intrigue est très réussie et surtout, elle est vraiment évolutive :
C’est d’ailleurs l’évolution de l’histoire qui fait que j’ai tout de même apprécié le livre, malgré mes critiques que je mentionnerai plus loin.
A la base, nous suivons Maxime Langelot (déjà héros du précédent roman de l’auteur, « Les Murmures du tombeau ») ; Maxime est un cambrioleur spécialisé dans le vol d’objets d’art, qui, pour couvrir son véritable « métier » par une activité légitime, exerce par ailleurs celle d’antiquaire avec son oncle Roland (cambrioleur, lui aussi).
Il vit et travaille en compagnie de Delphine, une ex-flic, qui a choisi de suivre son homme et de changer ainsi totalement de vie. Son passé de policier lui servira assez dans l’aventure qui attend le couple !
Tout commence lorsque l’un des clients « officiels » de Maxime, un client qui l’avait contacté dans le cadre de son activité d’antiquaire, est retrouvé sauvagement assassiné dans un cimetière : l’homme a été totalement éviscéré. Maxime ne peut s’empêcher d’être curieux et rencontre dès lors la nièce du mort … ce qui l’entraîne bien malgré lui dans une aventure qu’il n’aurait jamais pu imaginer !
Des tueurs professionnels le poursuivent, son oncle est agressé et menacé … Mais qui est donc cette nièce, quel est son secret qui attire tant de convoitises ?
Cela sonne assez banal, et au début je dois dire que l’intrigue paraît presque classique, mais au fur et à mesure le roman devient de plus en plus passionnant ; d’un simple thriller il se transforme en jeu de piste puis en roman d’aventure. La recherche de la mystérieuse table d’émeraude passera par des périls non seulement variés mais également inattendus.
Le « plus » du récit est certainement le fait que P.J. Lambert nous entraîne non seulement dans les péripéties de ses héros mais nous plonge également dans la vie de l’un des « méchants », un des tueurs lancés aux trousses de Maxime et Delphine. Nous découvrons ainsi sa singulière histoire personnelle et nous attachons – presque – à un homme formé à l’assassinat.
Et lentement, très lentement, l’histoire se déroule, nous remontons les fils, nous découvrons ce qui se cache véritablement derrière cette histoire aux débuts assez simples, et finalement l’action s’accélère dans le dernier tiers pour nous amener encore plus loin.
Vous l’aurez compris, l’intrigue m’a convaincue, elle est bien pensée, surtout qu’au début on n’imagine pas du tout où P.J. Lambert va nous mener, et pendant longtemps on se demande ce que le petit prologue, situé au XVème siècle voulait bien dire.
J’ai simplement regretté certains découpages de chapitres dont les fins, trop orchestrées, faisaient retomber la tension au lieu de l’augmenter.
Donc, voilà mon grand plus : l’intrigue.
Or, l’intrigue est desservie par
Un style trop convenu et trop propre :
Si je n’ai pas été transportée comme j’aurais aimé l’être, cela tient à une seule et unique chose : l’écriture qui conte l’aventure plutôt fascinante de Maxime.
A mes yeux (et cela est, comme toujours, un avis subjectif qui m’est personnel), l’écriture de P.J. Lambert est un peu trop convenue, trop propre, je n’ai pas trouvé de véritable personnalité dans le récit. Et cette propreté dans l’écriture ne me permettait pas de vibrer.
Loin d’être subtile, j’ai, pour ma part, trouvé l’écriture de P.J. Lambert presque scolaire. Si je ne savais pas que l’auteur a déjà publié d’autres livres auparavant (dont le premier, « le vengeur des catacombes », a d’ailleurs reçu le prix Quai-des-Orfèvres en 2008), j’aurais pu penser qu’il s’agissait ici d’un premier roman.
Or, ce n’est pas le cas, ce qui rend cette … disons immaturité de l’écriture assez surprenante.
Pourquoi est-ce que je dis cela ?
Et bien, avant tout c'est un sentiment - et là, on part dans le VRAIMENT subjectif : j'avais ce sentiment que le choix de mots était trop net, trop lisse, pas suffisamment intuitif. Certaines expressions m'ont fait penser à des reprises, comme si elles avaient été revisitées avec des mots distincts pour plus d'originalité. J'avais, parfois, la sensation que la fonction « recherche de synonymes » d’un traitement de texte avait été appelé au secours. Quelque chose de trop étudié, peut-être.
Mais je fonde mon observation également sur un élément bien plus objectif qu'un simple ressenti personnel :
Lorsque l’auteur se prenait d’amour pour certaines expressions il a fait l’erreur de les réutiliser trop souvent, ce que le lecteur remarque très facilement puisque, justement, c’était un choix judicieux ou sympathique.
Nous assistons ainsi à diverses « conversations avec les yeux » (bon, là ce n’est même pas particulièrement original), ou encore à au moins deux situations dans lesquelles les « regards se heurtent ».
Et vous n’imaginez pas le nombre des « à l’évidence » ! Alors là, je crois qu’on a battu un record ! J’aurais dû les compter, il y en a des douzaines. En règle générale, les « à l’évidence » trop nombreux trahissent le premier roman ou le jeune auteur, ce qui fait que je suis un peu étonnée d’en rencontrer autant dans ce livre.
Bref, si j’ai apprécié la fantaisie de l’auteur dans l’histoire même, j’ai été déçue par la réalisation et la plume sans particularité, presque standard.
Si « la route d’émeraude » était un premier roman je dirais que c’est très prometteur. Mais ce n’est pas le cas.
Il n’empêche que j’ai passé un agréable moment et je n'exclus aucunement de lire une autre oeuvre de P.J. Lambert.
Pierre LEMAITRE – Alex : 8-/10
Je n’aime pas l’écriture de l’auteur, les phrases courtes, presque hachées, je n’aime pas ses personnages, superficiels, souvent caricaturaux, et pourtant … quel excellent roman !!!
Le suspense, alors là, l’auteur maîtrise !
Car « Alex » est un roman de suspense plus que réussi.
L’intrigue se construit en trois parties et à la fin de chaque partie on se dit ‘ça y est, qu’est-ce que l’auteur va pouvoir inventer maintenant pour maintenir la tension ? ‘ - et à chaque fois, il réussit.
L’histoire est celle d’Alex, comme le laisse imaginer le titre.
Alex est une jeune femme, la trentaine, qui est enlevée, humiliée, séquestrée et torturée.
Ainsi retenue, elle affronte sa mort certaine, son ravisseur l’a exprimé avec une clarté déconcertante.
L’enlèvement a été observé et la police enquête, se lançant à la recherche de l’inconnue disparue. L’affaire est confiée au commandant Camille Verhoeven, assisté de Louis et d’Armand sous les ordres du divisionnaire Le Guen, (une équipe déjà rencontrée dans le premier roman de l’auteur « Travail soigné » ; aucune nécessité de l’avoir lu pour apprécier « Alex », tous les caractères sont présentés - qu’on aime ou non cette présentation).
Mais quoi qu’ils fassent, les policiers boitillent toujours un pas derrière les évènements, subissant l’enchaînement des découvertes. L'identité même d'Alex leur échappe totalement, ils ne voient pas où diriger leurs recherches, avançant presque au hasard ...
Et c’est de la même façon qu'ils découvrent le lieu de séquestration : lorsque, enfin, ils le retrouvent, ils trouvent les lieux vides. Alex a disparu !
Où est-elle allée ? A quoi faut-il s’attendre ?
Voilà le début du roman. Je n’irai pas plus loin que ce résumé. Mais on est loin du compte ! Ce livre regorge de rebondissements, l’évolution de l’intrigue est très réussie, l’auteur nous amène dans des directions que nous ne pensions pas emprunter.
Car Alex n’est pas simplement cette femme apeurée que nous rencontrons dans le premier chapitre – loin de là, elle s’avère bien plus complexe que cela !
Je dois néanmoins prévenir les âmes sensibles : dès la lecture du résumé du roman, vous savez que ce n’est pas un livre léger, et je ne peux que le confirmer : effectivement, certains aspects de l’intrigue sont très durs !
Maintenant, revenons-en à ce que je disais en tout début du commentaire : si j’ai vraiment adoré ce roman, je n’ai pourtant pas du tout apprécié le style de Pierre Lemaitre, des phrases courtes, des descriptions bateau, aucune véritable originalité. Une écriture lisse, même. Mais n'oublions pas que cela est une opinion subjective, la mienne.
Les personnages ne m'ont pas plus convaincus, ils sont tous, sans exception, plats et pourtant caricaturaux, oui, c'est possible : Camille et sa petite taille (1,45 m), son histoire difficile, son mauvais caractère, Louis, homme aisé et distingué qui travaille tout de même au sein de la criminelle en costume Gucci, Armand, le pingre, dont l’avarice frise le ridicule, le juge imbu de sa personne.... Même les personnages secondaires ne sont pas épargnés, ils font tous partie de l'équipe des extrêmes. Est-ce que tous les hommes/femmes sont pervers, soumis, égocentriques ... à l'extrême ? Je ne pense pas. Mais dans ce roman, vous chercherez les personnages gravitant autour d'un certain équilibre en vain. Seule Alex, curieusement, s'en sort assez bien, peut-être parce que nous la découvrant au fur et à mesure ?
Néanmoins, si je peux ne pas aimer le style ou estimer que les caractères semblent sortir tout droit d’un Derrick, je ne peux que m’incliner devant le véritable talent littéraire de l’auteur : la création du suspense et une intrigue ficelée avec adresse.
L’objectif du livre est atteint : vous l’ouvrez et vous ne le refermez pas avant d’avoir atteint la dernière page.
Et petit bonus : j'ai beaucoup aimé la couverture, bien choisi (éditions Michel Albin, voir image d'illustration) !
Frank Lauenroth – Boston Run : 2,5/10
(pas encore traduit en français)
Voilà un roman qui semblait original et « sportif ».
Il ne l’est pas. Ni l’un, ni l’autre.
L’histoire est pourtant intriguante : un sportif, marathonien amateur, Brian Harding, s’associe avec un génie scientifique, Christopher Johnson. Ce dernier a mis au point une substance dopante qui décuple, voire même centuple les performances physiques, mais dont l’effet est limité dans le temps. Dans le cas de Brian, l’effet s’estompera quand il franchira la ligne d’arrivée et deviendra, du même coup, indétectable ! Une substance qui vaut des millions.
Pour ultime test, et peut-être également publicité, Brian participera au célèbre Boston Marathon qu’il devra remporter. Une fois en poche la prime du vainqueur, il suffira à Christopher et Brian de vendre la formule pour devenir définitivement millionnaire.
Or, les services secrets, la NSA, sont au courant qu’un des participants du marathon a pris cette substance, et pour cause : l’inventeur génial, Christopher, était l’un de leurs membres et a volé la formule avant qu’elle ne soit achevée. Pour eux donc, il s’agit de récupérer la formule et d’arrêter Christopher Johnson. Ils n’ont, pour cela, qu’une seule solution. Il faut intercepter le coureur avant qu’il ne franchisse la ligne d’arrivée.
Ce qui n’est pas simple, devant les caméras du monde entier !
Le lecteur suit donc d’un coté le coureur, Brian Harding, qui, une fois la drogue ingurgitée devient plus performant que ses rivaux mais doit se débattre néanmoins avec les effets secondaires, très euphorisants, qui peuvent mettre en péril le succès de sa mission. Mais son associé veille sur le bon déroulement de la course et reste en contact avec son ami et le guide grâce à un petit transmetteur dissimulé dans l’oreille du marathonien portant le numéro 368.
De l’autre coté nous suivons la NSA et l’équipe menée par Rachel Parker qui veut, coute que coute, récupérer la formule et, si possible, arrêter en même temps Christopher Johnson qui est recherché depuis fort longtemps. Ce serait un fabuleux coup de pouce pour sa carrière.
Avec une intrigue pareille, on pouvait espérer un roman haletant. On s’imaginait suant aux cotés de Brian, fébrile aux cotés de Christopher, furieux et entreprenant aux cotés de la NSA.
Malheureusement, non seulement l’intrigue s’enlise très rapidement, mais encore tous les personnages sont caricaturaux.
Le méchant génie, Christopher Johnson, qui veut se venger de la NSA qu’il estime responsable de la mort de sa femme, décédée d’un cancer, le coureur, Brian, qui veut se libérer de l’emprise de son père grâce à la fortune qu’il empochera, Rachel Parker, frisant le ridicule dans ses habits biens coupés pour souligner sa volonté de grimper les échelons, les agents sous ses ordres, Richard, le grand fumeur, Steve, le révolté contre sa patronne, Mike, le « bleu ».
Franchement, les clichés s’enchaînent et on est soulagés lorsque le marathon s’achève. La fin, qui se voulait surprenante, n’est rien qu’une autre banalité habillée en rouge.
Je n’en dirai pas plus. Si : un livre à éviter.
Stephen King (Richard Bachman) - Marche ou crève : 8/10
“Marche ou crève” (The long walk) est l’un des livres que Stephen King a publié sous le pseudonym de Richard Bachman.
L’histoire ne se prêtait certainement pas à un roman aussi réussi. Plus court que les romans habituels de l’auteur (comme d’ailleurs tous ceux qu’il a publié sous le même pseudonyme), ce livre est intense, surtout psychologiquement.
Dans un avenir très proche, l’Etat propose une sorte de compétition appelée « la longue marche ». Il s’agit d’un grand évènement auquel participent cent jeunes hommes, tous volontaires, tous en excellente santé. Le prix est énorme, le vainqueur sera à l’abri pour le restant de ses jours.
Le jeu est de marcher, tout simplement de marcher …
Seulement, sur les cent participants, un seul, le vainqueur, arrivera, les autres perdront la vie. La règle est en effet fort simple : tout le monde avance à une vitesse minimum. Si un concurrent passe en dessous de la vitesse requise, il reçoit un avertissement, puis deux, puis trois, et finalement il est abattu d’une balle dans la tête.
Une fois que la ligne de départ est franchie, on ne survit qu’en arrivant … dernier. Il n’est pas possible d’abandonner en cours de roue. Nul ne sait combien de temps ou sur quelle distance il faudra marcher. Le tout est de tenir plus longtemps que tous les autres.
Et tous pensent pouvoir gagner.
Le lecteur suit Garraty dans sa « longue marche ». Rapidement, nous comprenons le malaise parmi les concurrents. Car des amitiés se lient inévitablement. Or, tous espèrent pourtant la mort des autres, et donc de leurs amis. Ce paradoxe est perturbant et difficile à supporter pour les jeunes hommes.
Ils observent ceux qu’ils n’apprécient pas, espérant qu’ils seront les premiers à partir.
Et toujours ce paradoxe : le groupe jubile en apprenant qu’ils viennent de battre le record de distance parcourue au complet …. Oui, mais est-ce vraiment une bonne chose de battre un tel record, puisque cela signifie que les concurrents sont forts, qu’il faudra marcher encore plus loin … ou crever.
Inexorablement, leur nombre diminue et diminue encore - et ce ne sont pas les plus arrogants qui disparaissent les premiers.
La fatigue, les ampoules, les crampes d’estomac, la prise de conscience que c’est réel, que ce n’est pas un jeu, et l’inévitable bruit des balles qui résonnent quatre-vingt-dix-neuf fois avant l’arrivée … L’ambiance est tendue.
Les caractères se révèlent sous une telle épreuve, se plonger au sein de ce petit groupe est fascinant. On ne peut s’empêcher d’espérer un miracle, et pourtant la règle est si claire, un seul survivant.
Comme Running Man, un autre des livres publiés sous ce même pseudonyme, plus connu surtout grâce au film qui en a été tiré, ce roman est très légèrement futuriste. Il pourrait se dérouler dans un proche avenir.
Les aspects de la psychologie intérieure des jeunes sont parfaitement bien mis en évidence : on observe ceux qui se croient supérieur, on les voit diminuer physiquement et mentalement, on voit ceux qui ont des ampoules crier à l’injustice alors que cela fait partie du jeu, ceux qui souhaitent aider leurs amis, mais vont-ils vraiment payer le prix ?
Poussé jusqu’au bout, jusqu’où un homme peut-il aller – quel que soit le sens que vous souhaitez donner à cette phrase ?
Un livre de suspense, un polar, difficile à dire. Dans tous les cas, cest un livre qui met mal à l’aise.
Dean KOONTZ – The Darkest Evening of the Year : 5/10
(Étonnamment pas encore disponible en Français)
Pour la première fois, un roman de Dean R. Koontz ne m’éblouit pas. Si d’habitude ses livres me tiennent en haleine, cette-fois la magie Koontz n’a pas opéré.
Amy Redwing, une jeune femme qui a créé un refuge pour Golden Retriever, et son fiancé Bryan sauvent « Nickie » des mains d’un ivrogne et se rendent rapidement compte que quelque chose chez ce chien est différent, plus profond. D’où peut venir cet animal si intelligent qui rassure, qui protège, qui semble connaître la famille ?
Comme cela est habituel dans les romans de l’auteur, on suit alors les différents fils de l’intrigue qui nous mènent inexorablement vers le dénouement. D’un coté Amy et Bryan avec le chien, de l’autre coté Harrow et Vanessa, dit « Moongirl », qui préparent un piège mortel aux deux fiancés.
Ce qui menace l’avenir des deux protagonistes, c’est bel et bien leur passé qu’il va falloir affronter.
L’histoire est moins prenante que d’habitude, le suspense créé plus artificiel, les dangers annoncés moins convaincants. Cette-fois ci on n’accroche pas, le cœur ne s’emballe pas. On sait que telle menace plane sur le couple, mais même lorsque le péril se précise cela ne nous inquiète pas plus que ça.
Je pense que ce manque de rythme est dû aux trop bons sentiments que l’auteur a cru devoir intégrer dans l’histoire. Ce roman contient tout simplement trop d’aspects moralisateurs.
Surtout, je dois vivement déconseiller ce roman à tous ceux qui n’ont jamais eu de chien ou qui, tout simplement, n’aiment pas les chiens.
Moi-même, j’ai toujours eu des animaux, canins ou non, ils ont toujours fait partie de ma vie et même partie intégrante de ma famille, mais ici c’est vraiment un peu trop. Si j’ai envie de lire un traité sur les chiens, j’achète un livre thématique et non pas un thriller.
Et faut-il vraiment que l’héroïne appelle constamment ses chiens « les gosses » ?
Même si on aime les chiens, cela peut vite devenir agaçant.
Personnellement, je pense que le roman aurait vraiment gagné en laissant de coté l’encensement omniprésent de la race canine qui n’avait pas sa place ici.
Mais bon. On pardonne facilement à un auteur comme Dean Rae Koontz qui a laissé son amour pour les chiens l’emporter sur son histoire. On lira tout simplement l’un de ses très nombreux autres romans.
Car il faut admettre que c’est bien la première fois que je n’ai pas été subjuguée en lisant un roman de cet auteur, qui nous a habitué à un style prenant et qui nous plonge en règle générale avec adresse dans les pensées les plus sombres et les plus intimes de ses personnages.
Même un mauvais Koontz reste donc un honnête livre de suspense.
Bentley LITTLE – Sous haute Surveillance (The Association) : 8-/10
Cet excellent livre de suspense place son action dans un lieu paisible : « Bonita Vista », une jolie copropriété privée. Cette belle résidence fermée séduit Barry Welch et sa femme Maureen qui souhaitent quitter la ville pour s’installer dans un lieu calme et sécurisé, loin des agressions de la vie urbaine, et y travailler et fonder une famille.
Cet environnement serein devra permettre à Barry, auteur de romans d’épouvante, de se concentrer sur son travail tandis que Maureen poursuivra sa carrière de comptable.
Les autres copropriétaires accueillent le jeune couple les bras ouverts, les Welch s’installent, impatients de commencer leur nouvelle vie.
La seule condition liée à la résidence fermée est celle de devenir membre de l’association des copropriétaires et de respecter le règlement de la copropriété, ce qui permet justement à cette résidence de prospérer.
Seulement, très rapidement après leur aménagement, Barry et Maureen se rendent compte que cette association des copropriétaires est omniprésente et s’immisce dans les aspects les plus privés de leur vie : leur jardin, aménagé avec amour par Maureen, est détruit pendant la nuit puisqu’il ne respectait pas le règlement de copropriété. Barry souhaite travailler à la maison ? Impossible, le règlement de copropriété l’interdit. L’aménagement intérieur de leur appartement ? Surveillé de près et réglementé. Des animaux de compagnie ? Interdits et donc écartés, par tous les moyens imaginables.
Ce code mystérieux qui dirige la vie de la résidence semble fluctuant et insaisissable, les copropriétaires sont épiés à tout instant. En cas de non respect, les amendes s’accumulent jusqu’à écraser les copropriétaires réfractaires sous leurs dettes.
La vie devient un enfer lorsque Barry et Maureen pensent se révolter. Et ce ne sont pas que leurs finances qui sont menacées !
Bentley Little parvient à instaurer, dans ce lieu en apparence paradisiaque, un climat d’angoisse croissant et oppressant. L’étau, à peine palpable au début, se resserre de plus en plus, interdisant au fur et à mesure aux Welch d’échapper à l’emprise de l’association des copropriétaires. Plus ils se rebellent, plus le filet se resserre, diminuant leur marge de manœuvre. Et aucune aide extérieure n’est possible.
Se révolter peut s’avérer dangereux, bien plus dangereux qu’ils ne pouvaient se l’imaginer !
Un livre de suspense étrange qui nous laisse un goût âpre dans la bouche. La domination et la surveillance par l’association des copropriétaires est au début si subtile, s’accroît si doucement pour devenir tellement écrasante qu’on commence à se retourner pour voir s’il n’y a pas quelque part un voisin qui nous épie pendant qu’on lit le livre !
La seule chose qui ne soit pas réussie, c’est la fin. Je la trouve tout simplement exagérée, un peu trop gore, elle ne va pas avec la terreur subtile qui prédomine dans le livre.
Heureusement, les chapitres qui amènent le dénouement sont courts et ne s’étirent pas en longueur, la fin un peu ratée n’a donc pas le temps de gâcher le livre.
Dean R. KOONTZ – False Memory (« Mémoire truquée ») : 8/10
False Memory (Mémoire truquée en français) est un thriller psychologique écrit par un maître du genre, Dean Koontz.
Les personnages principaux sont Martie et Dusty, un couple uni, lui peintre en bâtiment, elle créatrice de jeux vidéos.
Martie, indépendante, sure d’elle, apporte son aide à sa meilleure amie, Susan, qui est atteinte d’une frome très grave d’agoraphobie depuis un peu plus d’un an. Cette maladie mentale l’a totalement détruit.
Au début de ce livre Martie se surprend, soudain, à avoir peur de son propre reflet. Rien de plus. Juste une peur, presque une terreur, d’affronter son propre regard dans le miroir. Ce qui ne semble pas bien grave, seulement, cette appréhension soudaine va en s’aggravant, des images horrifiques vont la poursuivre, des images d’une violence inouïe s’imposer à elle. Tout objet, même le plus innocent, semble désormais un outil propice à tuer, torturer, massacrer de la pire des façons quelqu’un, et en particulier son mari.
Dans la première partie du roman le lecteur suit ainsi la descente aux enfers délirante de Martie. Nous voyons cette femme parfaitement saine se noyer sous ses pulsions sadiques, meurtrières, nous l’observons se transformer en une femme totalement dominée par sa paranoïa destructrice.
Parallèlement, Dusty est occupé à sauver son demi-frère Skeet, un jeune homme perdu, souvent drogué, qui semble vouloir se suicider en sautant du toit.
Lorsque, enfin, Dusty rentre chez lui, il découvre sa femme totalement hystérique, terrifiée par elle-même.
Le point commun entre toutes ces personnes malades est le Dr. Ahrimann, éminent psychiatre, auteur de livres à succès. Un homme dévoué à ses patients que Dusty et Martie s’empressent de consulter, certains qu’il les aidera.
Seulement, le lecteur découvre alors (mais il l’avait deviné à ce stade) que c’est le Dr. Ahrimann lui-même qui est à l’origine de toutes ces maladies mentales. Par un procédé combinant hypnose et drogue, en trois séances dont ses victimes ne gardent aucun souvenir, il parvient à dominer tout être et prend un malin plaisir à soumettre les femmes les plus jolies aux perversions les plus extrêmes, à détruire, abuser les hommes et femmes sous son pouvoir pour finalement les contraindre au meutre sanglant et au suicide.
Pour cela, le médecin se sert de simples mots clés qui activent ses victimes, suivis de haikus qui déclenchent la programmation. Dès qu’une de ses poies entend le mot clé, elle est perdue, perdant toute sa personnalité.
Ainsi le médecin peut contraindre une mère à tuer son propre enfant sans aucune émotion, sans s’en souvenir.
Voilà donc Martie et Dusty entre les mains de ce médecin machiavélique et confronté au pire et plus incroyable des dangers, eux-mêmes ! A tout moment le Dr. Ahrimann peut décider de les contraindre à se tuer.
Parviendront-ils à se libérer de son emprise à temps ?
Mon avis sur « False Memory » (Mémoire truquée)
Dès les premières pages, Dean Koontz nous plonge dans un monde dominé par la peur et accroit la tension psychologique d’une façon insidieuse, magnifique. Il est le véritable maître de ce genre de thriller psychologique, sans contestation possible. « False Mémory » nous plonge dans le labyrinthe de la psychologie, de la domination mentale, de la peur absolue de nous même. A qui faire confiance si nous ne pouvons pas nous faire confiance nous-mêmes ? L’arme qui devait nous protéger peut être celle qui, guidée par notre propre main, peut nous tuer ! L’homme inconnu dans la rue peut, soudain, se jeter sur nous pour nous tuer. Tout devient ombre, tout devient terrifiant.
Le seul reproche que je ferais à ce livre est qu’il est trop long. Dean Koontz a cru devoir intégrer des éléments d’un « complot » plus large, des fils de domination tendus à travers le pays, ce qui ralentit et rallonge inutilement le livre dans sa toute dernière partie, lorsqu’on attend simplement l’affrontement finale. Cette évolution de l’intrigue me semble totalement superflue, cela n’apporte rien, et je le regrette, car à la fin je souhaitais vraiment simplement finir.
Ce qui fait que je n’accorde que 8 points à un livre qui en aurait mérité 9 s’il avait fait deux cents pages de moins (en livre de poche il fait 750 pages).
Quoi qu’il en soit, je ne peux que conseiller « False Memory », aux fans de Koontz, mais également aux autres lecteurs de thrillers !